D’après les témoignages recueillis par RFI auprès des familles des prisonniers, leur libération ne devrait pas tarder, et leurs proches se préparent déjà à partir vers l'Espagne. Ils ont notamment été convoqués par les autorités cubaines pour subir des examens médicaux avant leur départ.
Pas moins de 52 prisonniers politiques doivent être libérés selon un accord passé entre Raul Castro et l'épiscopat cubain. Ils ont tous été arrêtés en 2003, lors de la dernière vague de répression. Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, s'est rendu à Cuba la semaine dernière pour apporter son soutien à l'archevêque de La Havane, le cardinal Jaime Ortega, qui vient d'annoncer le début de ce processus de libération.
Un procès qui pourrait prendre plusieurs mois. Les premiers prisonniers libérés sont attendus en Espagne, ce qui suscite à Madrid l'espoir d'ouvrir une nouvelle ère à Cuba. La nouvelle est saluée comme un signe positif à Washington, mais l'opposition cubaine reste méfiante « cela va détendre le climat politique mais le système va continuer comme avant », a déclaré un des principaux opposants, Elizardo Sanchez.