Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Une présence plutôt insolite, mercredi 2 juin 2010, à l’une des nombreuses réunions de réflexion organisées pour tenter de lutter contre la marée noire, celle du réalisateur James Cameron, l’homme auquel on doit le film à grand succès Titanic en 1997. Outre le film, il avait aussi réalisé des documentaires sur l’épave du navire, des images tournées à l’aide d’engins télécommandés fabriqués tout exprès.
On ignore si James Cameron a eu des suggestions à faire aux scientifiques, mais par les temps qui courent, toutes les idées sont bonnes à prendre. Cela ne peut pas être tellement pire, de toute façon, que les échecs à répétition des ingénieurs de BP.
Et pendant ce temps là, la nappe de pétrole continue à s’étendre dans le golfe du Mexique. Elle a triplé de surface en un mois, elle atteint désormais près de 25 000 kilomètres carrés soit la superficie de la Sardaigne.
Le gouverneur de Louisiane, exaspéré par l’impuissance des équipes de secours, multiplie les conférences de presse pour dire sa colère et son désarroi. Son collègue de Floride, pour sa part, attend l’arrivée annoncée de la pollution sur ses plages dans les prochains jours.
Et tout le monde a les yeux fixés sur le ciel. On prédit ici une saison des ouragans d’une violence majeure, et personne ne sait ce qui se passera si les éléments se déchainent.