Le congrès extraordinaire réuni samedi à l'Assemblée nationale comptait quarante-cinq élus dont quatre par procuration sur soixante-dix-sept au total.
La majorité étant atteinte, le quorum a voté une résolution réclamant l'arrêt immédiat du processus référendaire, le rétablissement de la Cour constitutionnelle, l'ouverture d'un dialogue inclusif pour sauvegarder les accords de Fomboni de 2001 dont découle la Constitution actuelle ainsi que la prise en considération des recommandations des institutions internationales et de la société civile.
Tous appellent à la recherche d'un consensus inclusif. Quoi de plus inclusif qu'un référendum, répond la présidence, pour qui les députés représentent les Comoriens mais ne peuvent s'y substituer.
Le peuple s'exprimera lui-même lundi dans les urnes. Toujours selon la présidence, la convocation du Congrès doit être le fait des députés et du chef de l'Etat. Ce n'est pas le cas ici, donc la résolution n'a aucune valeur exécutoire. Le référendum constitutionnel aura bien lieu lundi.