Déjà Amin Dada dans les années 1970 demandait à Pyongyang de venir entraîner ses hommes et de lui fournir des armes. Obote, puis Museveni ont poursuivi sur la même voie.
L’achat récent d’armes est difficile à confirmer. L’étude publiée en décembre dernier par la chercheuse Andrea Berger souligne les dernières traces officielles aux années 1987-1988. Le budget de la défense étant confidentiel, il est ainsi impossible d’en savoir plus. Mais il est attesté que les Coréens assurent en partie la maintenance des armes ougandaises.
Les entraînements sont par contre réguliers. En 2014, une cérémonie validait la formation par les Nord-Coréens de 700 officiers ougandais. Depuis, plusieurs autres entraînements d’envergure ont été menés. Le maniement d’AK-47 et le tir de précision sont notamment enseignés.
Des entraînements dénoncés par les Nations unies comme une violation de la résolution 1874, imposant des sanctions contre la Corée du Nord. L’Ouganda, de son côté, défend son partenariat avec Pyongyang prévenant que personne ne peut dicter ses amitiés.