C’est l’attaque la plus meurtrière contre l’armée égyptienne depuis la destitution du président frères musulman, Mohamed Morsi, en juillet 2013. Le porte-parole de l’armée a indiqué qu’il s’agissait d’une attaque « terroriste ».
Selon l’enquête préliminaire, un kamikaze s'est fait sauter au milieu d’un baraquement du camp militaire, avant que celui-ci et le barrage le jouxtant ne soient attaqués par des hommes à bord de 4x4. Ces derniers ont arrosé le camp à la mitrailleuse lourde et ont tiré plusieurs roquettes anti-char. L’une d’entre elles a fait sauter le dépôt de munitions.
Trois des agresseurs ont été tués et un drapeau noir d’al-Qaïda a été trouvé dans un des véhicules endommagés des assaillants. La position militaire, située à 630 kilomètres à l'ouest du Caire, contrôle les routes et les pistes venant du sud et surtout de l’ouest de l’Egypte.
Des assaillants venus de Libye ?
Des experts estiment que les assaillants sont probablement venus de Libye. Farafra est la dernière oasis égyptienne située au sud-ouest de l’Egypte, avant la frontière avec la Libye. Selon Le Caire, l’est de la Libye s’est transformé en zone d’entraînement de jihadistes s’apprêtant à attaquer l’Egypte. Par ailleurs, un attentat a eu lieu, samedi 19 juillet, contre un gazoduc dans le nord du Sinaï, non loin de la frontière avec Gaza.