Selon le porte-parole du président Zuma, celui-ci est très préoccupé par les allégations de mauvaise gestion et de coûts excessifs pour les travaux effectués dans sa résidence. Aussi a-t-il décidé d’attendre le rapport d’un groupe d’enquête, mandaté par lui-même, avant de prendre toute décision et d’en informer le Parlement. Autrement dit, le président cherche à gagner du temps. Les élections générales sont dans cinq semaines.
Remboursement et sanctions
Dans son rapport, la médiatrice de la République fait état de dépenses excessives : 16 millions d’euros de travaux dans la résidence du chef de l’Etat, dont certains ne sont pas liés à sa sécurité. Elle recommande qu’il rembourse une partie des travaux personnels et qu’il prenne des sanctions contre les responsables de ces dépenses excessives.
Le président a déjà indiqué que de toute façon, il ne rembourserait pas les travaux personnels, puisqu’il ne les a pas demandés, tels que la piscine, précisant même qu’il n’était pas au courant. De son coté, le Parlement doit maintenant décider de la suite à donner au rapport de la médiatrice. Là encore, le président du Parlement, qui est membre de l’ANC, le parti présidentiel, n’a aucun intérêt à ce que la procédure aille vite et que les députés aient à débattre de ce scandale avant les élections.
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