Malgré toutes les critiques qui pleuvent sur le président de la République, l’ANC tient bon et se serre les coudes. Réunis le week-end dernier à huis clos, les cadres du parti ont réaffirmé leur soutien au président Zuma. Pour Gwede Mantashe, secrétaire général de l’ANC, il n’y a absolument aucune remise en cause.
« Est-ce que nous avons confiance dans le président Zuma ? Nous l’avons élu président de l’ANC, il n’ya pas de débat sur le sujet, tranche ce dernier. Il n’est pas question d’un référendum au sein de l’ANC ! Il est le visage de notre campagne électorale. Il est le visage de l’ANC pour les élections générales. Et c’est tout ! »
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Et pourtant, les fissures au sein de l’ANC commencent à apparaître. La semaine dernière, pas loin d’une dizaine de cadres respectés sont sortis des rangs pour critiquer la corruption au sein du parti. Dernier en date, le vice-président de la République, Khalema Motlante.
Les voix discordantes sont minoritaires et elles seront rappelées à l’ordre, a précisé Gwede Mantashe. De son coté, le président Jacob Zuma s’est exprimé pour la première fois le week-end dernier. Avec une petite phrase lâchée lors de la campagne : « Je ne suis pas coupable et je ne rembourserai pas des travaux que je n’ai pas demandés. » Le président est censé s’expliquer devant le Parlement, demain, mercredi 2 avril.