Tous les travaux effectués à Nkandla étaient indispensables pour la sécurité du président. C’est ce qu’a expliqué le ministre des Travaux publics, Thulasi Nxesi, lors de la publication du rapport. Quatre ministres, un responsable de l’armée, le chef de la police et une dizaine de fonctionnaires étaient présents.
Pendant deux heures, ils ont démontré, point par point, la nature des travaux. La piscine n’en est pas une, mais un bassin d’eau en cas d’incendie de la résidence. Les logements supplémentaires sont en fin de compte pour loger les agents de sécurité. Quant à l’enclos à bétail, ce dernier était indispensable car les animaux gênaient la barrière électrique. Bref, selon Thulasi Nxesi, les fonds publics ont uniquement servi à améliorer la sécurité du lieu.
« Le fait que la province du Kwazulu-Natal ait une histoire violente, que des membres de la famille du président aient été la cible d’attaques à trois reprises et que le président ait à recevoir des délégations officielles dans sa résidence privée... Tout cela fait que des travaux pour améliorer la sécurité de Nkandla étaient nécessaires », a souligné le ministre des Travaux publics.
A cinq mois des élections, le rapport conclut que Jacob Zuma n'a pas demandé ces installations de sécurité et exonère totalement le président de toute responsabilité en cas d’éventuels abus.