C'est un nouvel assassinat visant la police à Benghazi. Le corps de l’officier Nasser al-Magrabi a été découvert samedi 5 janvier dans la zone de Sidi Faraj, dans les environs de Benghazi. Selon les autorités, il aurait été battu avant d’être tué.
Ce n’est pas la première fois que les forces de sécurité sont prises pour cible dans la ville berceau de la révolte contre Kadhafi. Depuis environ un an et demi, la grande ville de l’est libyen est frappée par une série d’attentats contre la police, des officiers de l’armée et des responsables de la sécurité.
Mercredi dernier, le chef par intérim des enquêtes criminelles de Benghazi a été enlevé par des hommes armés. Une cinquantaine de collègues et de civils se sont rassemblés le soir-même pour dénoncer leurs conditions de travail et l’insécurité qui règne à Benghazi. Dernier assassinat en date, celui en novembre du chef de la police, Faraj Drissi, abattu sur le pas de sa porte.
Qui est derrière cette vague d’assassinats ? D’anciens partisans de Kadhafi ? Des criminels de droit commun ? D’anciens prisonniers cherchant vengeance ? Les hypothèses sont multiples et les enquêtes piétinent.