Alors que le Parlement siège de nouveau paisiblement, le centre-ville de Tripoli résonne encore des tirs de canons anti-aériens et de missiles RPG. Depuis le samedi 3 novembre, l’armée et les forces du Haut comité de sécurité dépendant du ministre de l’Intérieur encerclent l’ancien bâtiment des services de sécurité.
L’objectif est de déloger une milice et son chef, Mohamed el-Warfalli. Ce dernier est suspecté d’avoir armé la ville de Bani Walid dans le récent conflit qui l’opposait à l’armée.
Son sort demeure inconnu. Des sources dans la police disent qu’il s’est enfui et que sa brigade continuerait donc d’affronter la police et l’armée. La rue où a lieu les affrontements est toujours bouclée ce dimanche 4 novembre. L’armée dit tirer en l’air pour éviter l’effusion de sang, bien que la même source évoque des blessés dans ses rangs.