Le chef du gouvernement a appelé onze partis politiques et deux associations de femmes, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Union européenne à un dialogue. Deux principaux bailleurs des processus électoraux au Togo sont invités en tant qu’observateurs.
Les modalités et l’agenda de ce dialogue sont issus des consultations préalables menées par le Premier ministre Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu. Au gouvernement, on précise : « Ceux qui viennent peuvent toujours ajouter leurs préoccupations et les parties au regroupement qui ne sont pas conviées auront la possibilité tout le long du dialogue d’apporter leur contribution. »
Deux objectifs à atteindre à la fin de ce dialogue : « Avoir un processus électoral pleinement démocratique, dit Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, et parachever les réformes prévues dans l’accord politique global signé en 2006. »
Seulement le collectif Sauvons le Togo, qui manifeste dans les rues depuis juin pour exiger les réformes avant toutes élections législatives, et son partenaire, la coalition Arc-en-ciel, ne sont pas invités lundi à la primature. Des partis membres de ces deux organisations, invités, ont déjà décliné l’invitation du Premier ministre.