Plus de 2 000 mineurs en grève se sont encore réunis tout près du lieu de la fusillade. Ils réclament toujours de meilleurs salaires.
Lundi 27 août, seuls 13% des ouvriers sont allés travailler, selon la compagnie minière. Beaucoup de salariés ne sont pas retournés au fond par peur de représailles de la part des grévistes.
L'un des meneurs du mouvement social n'a pas hésité à encourager les mineurs en grève et à intimider ceux qui ne les soutiennent pas : la police ne pourra pas les protéger tout le temps. Comprendre : « Si tu vas travailler, tu dois savoir que tu vas en subir les conséquences ! ».
Toute la journée, il y a eu aussi des pourparlers entre la direction de Lonmin et les grévistes sous la médiation de chefs religieux. Sans succès. Aucun accord n'a été conclu. L'un des représentants des grévistes a assuré que selon le vice président de Lonmin, la question des salaires était maintenant entre les mains du gouvernement et non plus de l'entreprise.
Mercredi, la ministre du Travail doit rencontrer les différents syndicats, les représentants de Lonmin et des salariés pour tenter de trouver une sortie de crise.