Madagascar : Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sur la voie de l’apaisement

A Madagascar, les deux principaux acteurs de la crise se sont exprimés dimanche 19 août, de retour chacun de Maputo. Le président de la transition Andry Rajoelina depuis le palais présidentiel, l’ancien président Marc Ravalomanana depuis son pays d’exil, l’Afrique du Sud. Même si aucun accord n’a été signé entre les deux hommes lors du sommet de la SADC au Mozambique, il semble que chacun d’eux avance vers un certain apaisement.

Andry Rajoelina s’adresse aux journalistes réunis dans le palais d’Ambohitsorotra. Le président de la Transition dit que lors du sommet, il a proposé à la SADC de ne pas se présenter à la future élection présidentielle si Marc Ravalomanana rentrait à Madagascar seulement après cette élection.

Une solution du « ni l’un ni l’autre » proche de la position de la communauté internationale. Marc Ravalomanana a refusé, alors il a été décidé avec la SADC de mettre en place un délai de réflexion dès maintenant avec les autorités malgaches, pour travailler officiellement au retour de Marc Ravalomanana.

« La troika et les hauts responsables de la sécurité vont travailler de concert pour les phases d'évaluation dans les 30 à 60 jours, les planifications et concertations par la suite dans le seul but de préserver la paix, la sécurité et la stabilité à Madagascar » , a déclaré Andry Rajoelina.

De son côté, Marc Ravalomanana donnait une conférence de presse par téléphone depuis l’Afrique du Sud. Deux annonces : la première, les ministres et les parlementaires stoppent leur boycott des institutions dès cette semaine – information confirmée par un ministre de la mouvance Ravalomanana. Deuxièmement, Marc Ravalomanana est d’accord pour l’ouverture d’une enquête dans n’importe quel pays y compris l’Afrique du Sud, sur les évènements du 7 février 2009, jour ou sa garde présidentielle a tiré sur la foule.

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