Andry Rajoelina s’adresse aux journalistes réunis dans le palais d’Ambohitsorotra. Le président de la Transition dit que lors du sommet, il a proposé à la SADC de ne pas se présenter à la future élection présidentielle si Marc Ravalomanana rentrait à Madagascar seulement après cette élection.
Une solution du « ni l’un ni l’autre » proche de la position de la communauté internationale. Marc Ravalomanana a refusé, alors il a été décidé avec la SADC de mettre en place un délai de réflexion dès maintenant avec les autorités malgaches, pour travailler officiellement au retour de Marc Ravalomanana.
« La troika et les hauts responsables de la sécurité vont travailler de concert pour les phases d'évaluation dans les 30 à 60 jours, les planifications et concertations par la suite dans le seul but de préserver la paix, la sécurité et la stabilité à Madagascar » , a déclaré Andry Rajoelina.
De son côté, Marc Ravalomanana donnait une conférence de presse par téléphone depuis l’Afrique du Sud. Deux annonces : la première, les ministres et les parlementaires stoppent leur boycott des institutions dès cette semaine – information confirmée par un ministre de la mouvance Ravalomanana. Deuxièmement, Marc Ravalomanana est d’accord pour l’ouverture d’une enquête dans n’importe quel pays y compris l’Afrique du Sud, sur les évènements du 7 février 2009, jour ou sa garde présidentielle a tiré sur la foule.