Le Mozambique, qui succède à l'Angola à la tête de la SADC, a placé ce sommet sous le thème des infrastructures, notamment dans le secteur des transports et des communications. Mais ce sont surtout les crises régionales qui devraient occuper les 15 dirigeants des pays membres.
Notamment la crise politique à Madagascar. Depuis 2009, rien n'a évolué ou presque : le président de transition Andry Rajoelina et l'ex-chef d'Etat Marc Ravalomanana ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord malgré la médiation de l'organisation.
Au Zimbabwe également, le processus démocratique patine : le parti du président Mugabe conteste le projet de Constitution pourtant approuvé le mois dernier. L'adoption de ce texte doit ouvrir la voie aux élections et tourner la page des violences post électorales de 2008.
Autre dossier enfin, celui de l'est de la République démocratique du Congo où combattent les mutins de M23. Mais même si la RDC est un pays membre, il est peu probable que la SADC adopte une position ferme. Et il faudra sans doute attendre la lecture du communiqué final, samedi 18 août, pour connaître la teneur des discussions, les réunions se tenant à huis clos.