Le blocage de la résolution de la crise tient à une question : le retour d’exil de Marc Ravalomanana. Ce sont précisément les mots d’Andry Rajoelina, prononcés ce samedi 18 avril au soir, en marge du sommet de la SADC à Maputo, au Mozambique.
Selon le Président de la Transition, il a été décidé lors du sommet que « ce retour sera concerté et régularisé avec les autorités compétentes. L’évaluation devrait se passer dans les trente à soixante jours. »
En ligne de mire d’un éventuel retour de Marc Ravalomanana à Madagascar, il y a l’élection présidentielle, dont le premier tour doit se tenir le 8 mai de l’année prochaine.
Marc Ravalomanana veut se présenter. Mais Andry Rajoelina, qui l’a renversé en 2009, est absolument contre cette hypothèse. Beaucoup d’observateurs attendaient que la SADC tranche lors de ce sommet. Réponse du secrétaire exécutif de l‘organisation, Tomaz Salomao : « La SADC ne peut pas décider qui se présente à une élection démocratique ».
Pourtant, selon le ministre des Affaires étrangères des Seychelles, « l’idée que les deux ne se présentent pas a été activement considérée par le sommet ».