Pour Jean-Marc Pujol, le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie est un anniversaire sombre, celui d'un exil douloureux. L'actuel maire UMP de Perpignan, dans le sud-ouest de la France, est un pied-noir nostalgique de son enfance près d'Oran.
Brahim Sadouni ne prendra pas part aux célébrations de l'indépendance. Cet ancien harki, ainsi que sont désignés ces supplétifs algériens de l'armée française, vit aujourd'hui en Normandie, interdit de visite dans son pays natal après l'avoir fui en 1964.