L'Algérie célèbre cinquante années d'indépendance

Les célébrations officielles du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, prévues sur une année, ont commencé mercredi 4 juillet 2012 dans la soirée. Le coup d'envoi a été donné dans la station balnéaire de Sidi Fredj, à l'ouest d'Alger, lieu historique du débarquement des Français en 1830. Les festivités ont débuté notamment avec un spectacle géant inspiré de l'histoire du pays, donné en présence du président Abdelaziz Bouteflika, suivi de l'hymne algérien et de spectaculaires feux d'artifice et concerts à travers le pays.

Des chants patriotiques, des chorégraphies d’Abdelhalim Caracalla et des discours historiques. Voilà comment l’Algérie a donné mercredi soir le coup d’envoi des célébrations officielles du cinquantenaire de son indépendance. Un spectacle musical était organisé dans la banlieue d’Alger, en présence du président Abdelaziz Bouteflika.

Devant un amphithéâtre rempli d’ambassadeurs étrangers, de personnalités de l’armée et d’hommes politiques, les danseurs ont présenté les grandes étapes de l’histoire de l’Algérie. Du combat des moudjahidines contre la France, à la décennie noire, en passant par les présidents Ahmed Ben Bella, Houari Boumédiène et Mohamed Boudiaf, sans oublier l’arrivée au pouvoir de l'actuel chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika.

Le spectacle d'une heure, a été réalisé par des jeunes Algériens. Lakhdar Bentourki, un des responsables, confirme que la préparation a été mouvementée : « Cela a été compliqué, c'est sûr. Surtout le travail avec un nombre important de jeunes qui chantent pour la première fois, avec des chorégraphes professionnels, avec un maestro comme Caracalla. Mais je trouve que les jeunes ont trouvé leur place dans l'ensemble du spectacle. »

A la fin de la soirée, un grand feu d’artifice a illuminé la baie de Sidi Fredj, dans la banlieue d’Alger. Concerts, spectacles, les festivités officielles vont durer plusieurs jours. Mais du côté de la société civile, plusieurs associations ont prévu de manifester ce jeudi, pour rappeler au pouvoir que, pour elles, le bilan de ces cinquante années d’indépendance, n’est pas satisfaisant.

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