L’arrêté signé mi-janvier visait à permettre l’exportation de 500 containers de palissandre bloqués dans le port de Majunga, dans le nord-ouest de l’île. Les organisations environnementales avaient réagi vivement, affirmant qu’avec ce texte, c’est l’ensemble des bois précieux qui pourraient être exportés plus facilement.
L’affaire a fait un tollé, d’autant plus que le ministre de l’Environnement qui a émis cet arrêté est issu de l’opposition qui a durant deux ans dénoncé l’implication du régime de transition dans ces trafics. Finalement l’arrêté a été abrogé cette semaine.
Un nouveau texte est à l’étude, mais son contenu est similaire au précédent, s’inquiète l’Alliance Vohary Gasy, plate-forme de la société civile pour l’environnemen. Dans ce nouveau projet d’arrêté interministériel, le bois de rose ne peut être exporté, mais le palissandre oui. Or le bois de rose est un palissandre noble, affirme l’organisation.
Faute de précisions suffisantes dans les textes, l’interdiction pourrait alors être contournée, et les exportations se multiplier.