Le Soudan du Sud a dénoncé une attaque, survenue jeudi 10 novembre 2011, contre le camp de réfugiés de Yida, dans l'Etat d'Unité. Une attaque aérienne confirmée par les Nations unies et qui a visé un secteur où se trouvent quelque 20 000 réfugiés qui ont fui les combats dans les provinces soudanaises du Sud Kordofan et du Nil Bleu. Le Haut commissaire pour les droits de l'homme de l'ONU a demandé hier une enquête sur ce bombardement, car il pourrait s'agir d'un crime international. Difficile, pour le moment, de donner un bilan chiffré précis de ces bombardements.
Suite à cette attaque d'un camp de réfugiés et d'une base militaire au Soudan du Sud, les autorités de Khartoum sont mises en cause. Notamment par la mission de maintien de la paix des Nations unies. Hervé Ladsous, en charge de ces opérations, a déclaré vendredi 11 novembre devant les 15 pays du Conseil de sécurité que la mission de l'ONU au Soudan du Sud avait confirmé le fait qu'au moins deux bombes avaient été larguées jeudi près d'un camp de réfugiés.