Le gouvernement kenyan a présenté ses condoléances à la France dans un communiqué dénonçant « un acte de terreur contre la France et le Kenya ». Il précise qu’en association avec le gouvernement de transition somalien, les opérations continuent contre les insurgés islamistes shebabs.
L’opération a lieu sur trois fronts depuis la frontière, notamment El Wak, et Ras Kambouni. Selon le porte-parole de l’armée kenyane, le major Emmanuel Chirchir, de fortes pluies ont ralenti les mouvements au sol surtout à El Wak tandis que l’aviation continuait à bombarder les positions ennemies. Pour cette raison, Afmado qui a été désertée par les shebabs repliés sur Kismayo n’a pas encotre été prise par l’armée kenyane.
Les Kenyans restent très discrets sur leurs pertes, ne reconnaissant la mort que de cinq soldats dans un crash d’hélicoptère, près de Liboy il y a quelques jours. Ils affirment en revanche que 70 shebabs ont été tués depuis le début de l’offensive.
Parallèlement, les autorités ont annoncé une vaste opération de police à Nairobi particulièrement dans le quartier somalien d’Eastleigh ces prochains jour pour traquer des sympathisants des insurgés.