Le message de Jacob Zuma à Julius Malema est très clair : chacun à sa place. Dans une interview accordée à l'hebdomadaire City Press, le président sud-africain affirme que son gouvernement n'a pas à interférer dans les affaires des pays voisins. Julius Malema a donc franchi la ligne jaune.
En effet, le 31 juillet dernier, le président de la Ligue de la jeunesse a demandé un changement de régime au Botswana. Tout cela parce que le président Ian Khama serait un « valet de l'impérialisme », en abritant le commandement militaire américain qui opère en Afrique.
Ses commentaires ont provoqué une véritable levée de boucliers. Finalement, la Ligue de la jeunesse a fini par présenter le 13 août des excuses dans un communiqué.
Mais Jacob Zuma semble vouloir reprendre en main les rênes de son parti. Pourtant personne ne sait vraiment s'il faut sanctionner et calmer les ardeurs de Julius Malema car son discours populiste séduit la base pauvre du parti. Et dans la prochaine course à la présidence, il sera un soutien de poids.