Julius Malema n’a pas encore dit un mot, mais son mouvement est monté au créneau pour le défendre. La Ligue a organisé ce lundi 25 juillet une conférence de presse en urgence mais Julius Malema n’était pas présent. Objectif : convaincre qu’il n’y a pas de fonds secret, comme l’affirment les journaux, mais un fonds parfaitement légal qui utilise son argent pour des œuvres caritatives, et notamment la construction d’une église. Pas d’explication en revanche sur l’origine de ces fonds.
Une enquête pour faire la lumière
La Ligue de la jeunesse de l’ANC voit dans la campagne de presse contre son leader l’œuvre de patrons de presse blancs de droite, faisant même référence à la Broederbond, une société secrète afrikaner qui fut particulièrement active dans la mise en place de l’apartheid. Pour la Ligue des jeunes, certains veulent empêcher Julius Malema et son mouvement de prôner une politique de redistribution des terres et de nationalisation des mines. Deux sujets très sensibles dans le pays.
Les réactions à cette nouvelle affaire Malema ne se sont pas arrêtées là. Dans l’opposition, l’Alliance démocratique et l’Inkhata Freedom Party (IFP), ont demandé la lumière sur ces accusations. Et même au sein de l’alliance tripartite au pouvoir, la Cosatu, la grande centrale syndicale, a réclamé une enquête, parlant d’accusations très graves.