Les deux institutions se sont rappelé leurs « succès » communs comme la Côte d'Ivoire. Pour la Libye, il y a encore du travail. Lungile Pepani, président du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine déclare :
« Nous devons renforcer la coopération entre le Conseil de sécurité des Nations unies et celui de l'Union africaine. La résolution 1973 elle-même, le dit. Elle parle d'une responsabilité commune entre les représentants du secrétariat général de l'ONU, et le comité ad-hoc des chefs d'Etats de l'Union africaine ».
Mais l'Union africaine n'a pas l'intention de s'effacer dans la bataille diplomatique. Ramtane Lamamra, commissaire de paix et de sécurité est ferme :
« Nous avons commencé avant tous les autres, nous comptons rester en course jusqu’à ce qu’une solution ait été apportée à ce problème difficile qu’est la crise libyenne. C’est un combat permanent pour une organisation internationale telle que la nôtre. Ceux qui ne sont pas confortables avec un rôle conséquent de l’Union africaine, peut-être est-ce-du au fait que le principe directeur selon lequel il faut des solutions africaines aux problèmes africains pourrait ne pas recueillir complètement leur
accord ».
Une cession extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine doit se tenir la semaine prochaine, sur la Libye. L'occasion de rappeler à la communauté internationale, que l'institution n'a pas renoncé à son rôle de médiateur.