L'attentat n'a pas été formellement revendiqué, mais on a appris qu'une vidéo postée sur internet trois jours avant l'attentat et attribuée à AQMI menaçait le Maroc. Par ailleurs, les autorités affirment que la bombe, un engin de forte puissance, a été déclenchée à distance, un mode opératoire et des explosifs qui rappellent les méthodes d'al-Qaïda.
Cette information a deux conséquences : elle permet d’abord d’évacuer définitivement la piste du kamikaze. Ensuite, la présence de TATP, produit apparemment apprécié des groupes islamistes radicaux selon les spécialistes, permet de faire un lien entre cet attentat et al-Qaïda.
Enfin, si la bombe a été déclenchée à distance, cela signifie concrètement que le suspect court toujours. « Nous devons rester vigilants », a affirmé le ministre de l’Intérieur Taieb Cherkoui.
A Marrakech, la présence policière a été renforcée, même si la place Djemaa el-Fna grouillait de nouveau de monde vendredi soir, sans contrôle particulier.