Avec notre correspondante à Antananarivo
Selon le communiqué transmis par la présidence au soir du 28 avril, les réacteurs de l’appareil risquaient d’exploser en plein vol si l’avion atteignait l’altitude requise. Les pilotes ont alors décidé de faire demi-tour. Une fois au sol, ils ont fouillé la cabine et ont constaté « que l’une des couvertures et les toilettes du jet privé avaient déjà été utilisées ». Conclusion : un ou des individus se sont introduits dans l’avion avant l’embarquement pour saboter l’appareil.
Des enquêtes judiciaires ouvertes
Cependant, selon des personnes présentes, ce passage d’intrus dans les toilettes de l’appareil a été constaté avant le décollage. Le vol a été maintenu, puis le personnel de bord a eu quelques difficultés à fermer l’une des portes de l’avion. Un problème de joint qui a empêché la pressurisation, lorsque le jet devait prendre de l’altitude. La présidence a annoncé que « des enquêtes judiciaires ont été ouvertes ».
Le départ est reporté à ce matin du 29 avril. La rencontre prévue avec le président zambien est maintenue. Andry Rajoelina, accompagné de son épouse, du président du Congrès de transition et de la ministre des Affaires étrangères pourraient se rendre ensuite en Afrique du Sud et en RD Congo.