En Namibie, Andry Rajoelina dit sa volonté d’organiser au plus vite des élections crédibles

Le pays était suspendu lundi 18 avril 2011 aux nouvelles venant de Namibie. C’est en effet dans ce pays, qui dirige actuellement la SADC, la Communauté des Etats d’Afrique Australe, que le président de la transition Andry Rajoelina faisait sa première sortie officielle à l’étranger depuis presque un an. Il y a rencontré le président namibien, Hifikepunye Pohamba, qu’il a essayé de convaincre du bien-fondé de la feuille de route proposée par la médiation, et qui doit encore être approuvée par le sommet des chefs d’Etat de la SADC.

Le communiqué de la présidence est lapidaire : Andry Rajoelina a rencontré Hifikepunye Pohamba, le président de Namibie, pour plaider la cause de la transition. Pendant une heure trente, le chef de l’Etat malgache de facto a tenté de convaincre le président en exercice de la SADC de sa volonté d’organiser au plus vite des élections crédibles.

Andry Rajoelina a-t-il fait certaines concessions, comme par exemple sa non candidature ou encore un allongement du calendrier alors qu’il souhaiterait un scrutin présidentiel avant la fin de l’année ? Le chargé de Communication ne le dit pas. Il ne donne pas davantage de détails sur la suite du programme.

Selon les informations de RFI, Rajoelina va désormais se rendre en Afrique du Sud puis en Zambie, pour y rencontrer les présidents Jacob Zuma et Rupiah Banda, afin de concrétiser son offensive diplomatique.

Il est étonnant cependant que l’homme fort de Madagascar soit parti pour ces visites sans aucun de ses proches conseillers. Il n’est accompagné que de Raharinaivo Andrianatoandro, le président du Congrès de la Transition. Celui-ci est un ancien proche du président évincé Marc Ravalomanana, et sert donc de caution au processus actuel, qui se veut inclusif.

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