En 2009, l’île Maurice était un des premiers Etats à condamner la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina. Aujourd’hui, en tant que membre et président de la Commission de l’océan Indien, Maurice a décidé de se faire l’avocat de la feuille de route suivie par le régime.
« La feuille de route est incontournable pour la sortie de crise, a répété le ministre mauricien des Affaires étrangères, elle doit se traduire en action. Et aujourd’hui, l’action ce sont les élections libres, neutres et indépendantes. »
Le chef de la délégation a alors appelé la communauté internationale à aider à l’organisation d’élections.
La Commission de l’océan Indien veut aussi plaider le retour de Madagascar dans les instances internationales. « Le statu quo n’a pas été maintenu, il y a eu des changements positifs pour approfondir la démocratie », selon le ministre mauricien.
L’opposition, incarnée par les trois mouvances, a refusé de rencontrer la délégation de la COI, Elle dénonce une tentative de médiation parallèle à celle de la SADC.