Démontrer l'unité de la communauté internationale pour assurer un avenir meilleur au peuple libyen. C'est en ces termes que la Grande-Bretagne, pays hôte présente sur son site du ministère des Affaires étrangères, le sommet de mardi.
Il y sera tout à la fois question de stratégie politique et militaire. C'est sans doute là que réside la complexité de cette réunion. Le secrétaire général de l'Otan sera présent pour se voir confirmer que son organisation est bien responsable du pilotage opérationnel de l'action militaire en cours.
Parallèlement, une rencontre du groupe dit de contact chargé du volet politique de l'opération en Libye est prévue. Y sont attendus le secrétaire général des Nations unies dont une résolution a déclenché les frappes ainsi que le président de l'Union africaine à laquelle appartient la Libye. Tous les pays souhaitant réfléchir aux suites humanitaires et économiques à donner à cette intervention militaire sont également conviés.
Un objectif ambitieux dont on voit mal comment il pourrait être atteint en l'espace d'une journée. Cette rencontre devrait donc essentiellement servir à présenter la plus grande unité possible face à un dirigeant libyen qui refuse toujours de céder son pouvoir.