Avec notre bureau de Bruxelles,
L’Otan dirige désormais l’ensemble des opérations militaires en Libye. « Cette prise de commandement est immédiate », assure le secrétaire général de l’Alliance.
L’Organisation de l’Atlantique Nord était déjà en charge de la zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire libyen. Ainsi que de l’embargo sur les armes en Méditerranée. La voilà désormais responsable des frappes au sol destinées à détruire les capacités militaires de Mouammar Kadhafi.
Les 28 ambassadeurs auprès de l’Otan se sont, en fait, mis d’accord sur le point le plus sensible des opérations et mettent ainsi fin à une semaine de négociations sur la chaîne de commandement.
Cette coordination des frappes était, en effet, au cœur des divergences au sein des alliés. La France souhaitait à l’origine que les bombardements restent sous le contrôle des pays de la coalition. La Turquie s’était en revanche toujours opposée à ces attaques.
Les positions se sont rapprochées, l’Alliance prend donc le relais des Etats-Unis et compte appliquer tous les aspects de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies.
C’est à l’Otan d’assurer la protection des civils et des zones habitées. Une mission qui pourra se faire par des bombardements.