Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Quelques heures après que son porte-parole, Jay Carney ait annoncé que les Etats-Unis étaient en train de finaliser un ensemble de sanctions qui seront appliquées en coordination avec les alliés européens, le président Obama a dans un premier temps signé un décret présidentiel pour geler les avoirs de Kadhafi, de sa famille et des principaux responsables libyens.
Dans un communiqué le président américain a par ailleurs dit que l’Amérique se tenait derrière les aspirations du peuple libyen et que Kadhafi devrait répondre de ses actes. Il n’a toutefois pas encore demandé ouvertement son départ.
Dans son point de presse, le porte-parole présidentiel avait de son côté annoncé que l’ambassade américaine à Tripoli avait, pour des raisons de sécurité, interrompu ses activités et rapatrié son personnel et que les maigres relations militaires avec la Libye avaient cessé. Jay Carney a aussi déclaré :
« Les Etats-Unis utilisent au maximum les capacités de leurs services de renseignement pour surveiller les actions du régime Kadhafi et plus particulièrement toute preuve de violence ou d’atrocités commises contre les Libyens. »
Le président Obama a poursuivi ses consultations téléphoniques avec les alliés, s’entretenant vendredi 25 février avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Le 28 février, il recevra le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, pour évoquer la situation en Libye.