Antoine de Léocour et Vincent Delory ont été tués au cours d’une opération militaire franco-nigérienne destinée à les libérer après leur enlèvement. Le parquet de Paris confirme, dans un communiqué, les causes du décès d’Antoine de Léocour : un tir à bout portant.
Dès la découverte des corps des deux otages, les autorités françaises avaient affirmé qu’Antoine de Léocour avait été exécuté par ses ravisseurs. En revanche, des incertitudes subsistaient sur les circonstances de la mort de Vincent Delory.
On en sait un peu plus ce jeudi au sujet de la mort de Vincent Delory. Selon le communiqué du parquet de Paris, « l'expertise a démontré que son décès n'était pas en relation avec des plaies par arme à feu mais était à mettre sur le compte des effets thermiques dégagés par un foyer d'incendie ». Le communiqué ajoute que le deuxième otage « n'a été victime d'aucun tir direct ». Le parquet de Paris précise qu'une balle de calibre 30 « retrouvé dans sa fesse ne l'a atteint qu'après ricochets ».
Vincent Delory n’a donc pas succombé à la blessure occasionnée par cette balle, qui ne l’a atteint qu’au moment où il était soit déjà mort, soit en train d’agoniser, souligne le parquet. Autre nouvelle information : un projectile retrouvé dans le corps de Vincent Delory aurait été tiré par une arme française. Le communiqué du parquet suppose que ce sont les ravisseurs qui ont tiré, mais ignore si Aqmi dispose de telles munitions. Aucune allusion, cette fois, aux multiples impacts de balles évoqués précédemment.