Interrogé par la journaliste américaine Christiane Amanpour, Hosni Moubarak aurait également affirmé ne pas vouloir voir « les Egyptiens se battre entre eux », après les affrontements violents qui ont opposé ses partisans aux manifestants réclamant son départ.
« J'ai été très mécontent de ce qui s'est passé hier », a encore déclaré le président égyptien, pour qui l'implication du mouvement islamiste des Frères musulmans dans les violences sur la place Tahrir du Caire ne fait pas de doute.
Hosni Moubarak s'est dit soulagé d'avoir promis qu'il ne se présenterait pas à la présidentielle de septembre. Il a également déclaré devant son fils Gamal, présent lors de l'entretien, qu'il n'avait jamais eu l'intention que ce dernier lui succède. En revanche, il a aussi déclaré qu'il n'entendait pas quitter le pays et souhaitait mourir en terre égyptienne.
A propos des risques d'intervention armée contre les manifestants, Christiane Amanpour dit avoir posé la question à plusieurs reprises et obtenu à chaque fois la même réponse : « nous n'autoriserons jamais un recours à la force contre le peuple ».