Un calme précaire revient à Jos

Les affrontements intercommunautaires dans le centre du Nigeria, où cohabitent difficilement chrétiens et musulmans, ont fait une cinquantaine de morts et au moins 70 blessés entre vendredi 24 et dimanche 26 décembre. Ce lundi, la situation s'est calmée, et la vie reprend difficilement son cours.

La ville a retrouvé son rythme quasi-habituel, les voitures circulent à nouveau, les boutiques ont rouvert, mais les visages sont fermés.

Au lendemain des violents affrontements aux représailles, aux attaques à la bombe à la veille de Noël, qui ont fait au moins cinquante morts, les militaires et les policiers patrouillent discrètement et l’heure est au décompte des victimes.

Aucun bilan officiel n’a encore été annoncé, mais du côté de la communauté haoussa musulmane, quatorze personnes ont été enterrées ce lundi matin 27 décembre.

Cette nouvelle flambée de violences, fit bien sûr, la Une des quotidiens nationaux et soulève de nombreuses questions.

Certes, ce n’est pas la première fois que Jos est endeuillé par des affrontements ethnico-religieux, mais les crises sont de plus en plus fréquentes et chaque fois plus violentes. L’utilisation pour la première fois d’explosifs, le 24 décembre, en est une preuve de plus.

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