Nouveaux affrontements au Nigeria, au moins un mort

Au Nigeria, au moins une personne a été tuée et des maisons incendiées ce dimanche 26 décembre 2010, dans la ville de Jos, dans le centre, où la tension reste vive après une série d'attentats à la bombe perpétrés la veille de Noël. L’armée a été déployée pour éviter que la situation ne dégénère. Ces violences opposent des groupes de chrétiens et de musulmans.

Depuis la fin de la matinée, ce dimanche 26 décembre 2010, des affrontements ont lieu au nord de la ville de Jos, précisément dans la zone deRukuba junction. Des échanges très violents de coups de feu entre le côté chrétien du quartier et la partie où habitent majoritairement des musulmans.

Un jeune chrétien a reconnu qu’ils avaient lancé les hostilités ce dimanche matin pour se venger des attaques à la bombe, la veille de Noël. A la mi-journée des chars de militaires sont arrivés sur place, ont tiré en l’air, ont lancé des bombes lacrymogènes pour calmer les populations déchaînées.

Mais la situation est tendue, volatile. Dans le centre de Jos, les rues sont quasi désertes. Les rares passants ont le visage fermé. Dans quatre autres localités, une épaisse fumée s’échappe des maisons en feu. Impossible pour l’heure de savoir ce qui a déclenché ces incendies, mais les populations semblent se réfugier dans les édifices publics.

Le vice-président du Nigeria, Namadi Sambo, était attendu à Jos à la mi-journée, mais vu la dégradation de la situation, une source sécuritaire a indiqué que ce déplacement serait sans doute reporté.

A l’inverse, des militaires et des forces de police mobiles arrivent en renfort de l’état voisin de Bauchi.

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