Un retour à la guerre coûterait 100 milliards de dollars dont 50 pour le Soudan, 30 milliards à la communauté internationale et 25 aux pays de la région, Kenya, Ethiopie, Ouganda. Soit une perte d’environ un tiers de la croissance de ces pays.
Pour l’Institut d’études de sécurité « ce rapport aide à faire comprendre à tout le monde, la région, les décideurs politiques qu’un retour à la guerre aura un impact sur tout le monde et même de convaincre les deux parties concernées de calmer le jeu et d’investir dans la paix. Ils ont tendance à avoir un discours agressif pour le moment. Nous pensons que le secteur privé a la capacité de franchir les frontières de parler aux leaders du Sud, du Nord, de mobiliser leurs pays d’origine et peuvent ainsi soutenir le processus à l’intérieur. Avec les élites sud-soudanaises bien sûr en disant quelque soit le résultat, l’unité ou la sécession, la paix doit prévaloir ».
Ces prévisions avaient été faites à partir de données financières et économiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire inteternational notamment. Si les auteurs du rapport reconnaissent d’emblée que ces prévisions comportent un large degré d’incertitude, leur but est de mobiliser pendant qu’il est encore temps.