« Pour ce référendum on à le droit au oui ou au non mais on n’a pas le droit d’être tout simplement contre sa tenue » ironisait ce jeudi un opposant. Comme les quelques dizaines de manifestants réunis devant le Palais de Justice, il était là pour contester l’audition des leaders des trois mouvances accusés d’être à l’origine des troubles de la veille.
La manifestation prévoyait de dénoncer le processus de sortie de crise mis en place par le régime avec une centaine de partis. En effet, l’opposition radicale juge la manœuvre unilatérale et refuse donc de reconnaître l’organisation du référendum tout comme la communauté internationale qui souhaiterait un schéma plus consensuel.
Finalement, ce jeudi 11 novembre, 21 personnes dont 3 leaders ont été mis sous mandat de dépôt . Parmi eux, Fetison Andrianirina dont l’arrestation et la mise en détention pourraient provoquer des remous. Chef de file de la mouvance du président évincé Marc Ravalomanana, il est l’une des figures principales de la contestation à Andry Rajoelina.
Il se bat pour annuler le référendum mais il pourrait bien être en prison le jour du scrutin la semaine prochaine puisque l’audience de son procès n’est prévue que le 23 novembre.