L’otage française ne peut rester longtemps sans soins. L’intermédiaire nigérien qui l’affirme revient de la zone d’où sont détenus les otages. Il reconnaît ne pas les avoir vus mais il a pu discuter avec les ravisseurs, et c’est là qu’il a appris les nouvelles de la santé de Françoise Laribe déjà malade avant son enlèvement avec six autres personnes dont son mari.
Selon la même source nigérienne, les ravisseurs ont laissé entendre qu’ils pourraient faciliter l’accès aux soins à celle qui en a besoin. Parlant des autres personnes aux mains de la branche maghrébine d’al-Qaïda, la même source nigérienne déclare que «les ravisseurs m’ont affirmé qu’ils se portent tous bien». Toutes ces informations ont été confirmées par une source malienne proche du dossier.
On attend maintenant les revendications d’Aqmi. Celles qui sont politiques, idéolodiques peuvent être connues par l'intermédiaire de l’un des médiateurs ou par un média choisi par les ravisseurs. D’autres revendications d’ordre matériel communément appelées demande de rançon, elles, ne sont jamais officiellement divulguées. Elles passent par des canaux très discrets.