La patronne d'Areva au Niger au lendemain d'une preuve de vie des otages d'AQMI

La présidente d'Areva est attendue à Arlit ce 1er octobre pour rencontrer les salariés du groupe et de sa filiale Satom. Anne Lauvergeon effectue sa première visite au Niger depuis l'enlèvement des 7 expatriés travaillant pour Areva ou sa filiale, près de la mine d'Arlit. Anne Lauvergeon qui s'est entretenue hier avec le chef de la junte au Niger, Salou Djibo, l'a assuré que l'entreprise française restait au Niger et qu'elle travaillait en toute solidarité avec les autorités nigériennes.

Accompagné de membres de la junte et de son gouvernement dont le très influent ministre de l’Intérieur, Salou Djibou a reçu Anne Lauvergeon durant près d’une heure. Au cours de l’entretien, il a notamment annoncé que le Premier ministre allait superviser un groupe de travail sur les nouvelles mesures sécuritaires à mettre en œuvre. On évoque en coulisses la présence d’autres forces de sécurité aux côtés des militaires qui n’ont pas su empêcher l’enlèvement des sept expatriés.

La patronne d’Areva a quant à elle, promis que son groupe ne quitterait pas le Niger malgré l’insécurité. Rien d’étonnant, quand on sait que l’uranium nigérien alimente un tiers des centrales nucléaires françaises.

Après une visite au ministère des Mines jeudi dans la soirée, Anne Lauvergeon doit effectuer ce vendredi un aller-retour à Arlit. Un voyage destiné à réconforter les travailleurs nigériens. Ils sont près de 2 200 dans la région Nord et se plaignent de l’insécurité grandissante.

A son retour en fin de journée, elle devrait avoir un second entretien avec le chef de la junte nigérienne.

 

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