Depuis l'ouverture du sommet de l'Union africaine le week-end dernier à Kampala, on savait que les soupçons des autorités ougandaises ne se limitaient pas aux Shebab, ces insurgés islamistes somaliens.
Dans son discours, le président ougandais Yoweri Museveni avait laissé entendre que plusieurs autres nationalités pourraient être impliquées dans le double attentat.
Un tribunal ougandais vient d'annoncer trois premières inculpations dans ces attaques, trois Kenyans soupçonnés d'être impliqués. Ils sont poursuivis pour actes de terrorisme, 76 meurtres et 10 tentatives de meurtres.
L'inculpation pour terrorisme induit l'utilisation d'une procédure judiciaire spécifique. Les trois accusés comparaîtront donc devant un second tribunal le 27 août prochain. Le ministère public doit également décider si le dossier doit être renvoyé devant la Haute Cour de justice.
On dispose encore de très peu d'informations sur ces trois accusés. L'un d'eux serait un prédicateur de l'islam, selon la justice ougandaise. Un autre serait employé par une compagnie commerciale de Nairobi ; quant au troisième, on ne sait rien de lui...