Assigné à résidence le chef de la police de la ville de Kinshasa, le général Jean de Dieu Okelo serait poursuivi pour ses premières déclarations concernant le décès de Floribert Chebeya.
Au lendemain de la découverte du corps, l’officier avait lié cette mort à un rendez-vous galant ajoutant même que la position du cadavre et la présence d’autres effets a crédité cette thèse.
Ces déclarations avaient été faites devant la presse dans les locaux de l’inspection générale de la police. On veut aujourd’hui savoir qui a mis cette version dans la bouche de cet officier supérieur.
L’enquête semble avancer vite, très vite même après les aveux du principal suspect, le colonel Daniel Mukalai. Il y a surtout la volonté exprimée du président Kabila de faire toute la lumière sur cet assassinat qui risque de ternir l’image de son pouvoir.
Pour les observateurs, c’est aussi une occasion pour le chef de l’Etat de se débarrasser d’un collaborateur encombrant.