L’heure est à l’apaisement entre Tunisiens et Egyptiens. Le 3 octobre dernier, la demi-finale aller de Ligue des champions de football 2010 entre Ah Ahly et l’Espérance Tunis avait donné lieu à des débordements de supporters tunisiens. Quatorze d’entre eux avaient été arrêtés par la police locale à l’issue d’une rencontre remportée 2-1 par les Cairotes.
Le président de la Tunisie, Zine El Abidine Ben Ali, et celui de l’Egypte, Hosni Moubarak, sont intervenus personnellement pour qu’ils soient relâchés et que le match retour conserve sa dimension sportive et cordiale. Autre signe positif : la direction tunisoise a accordé la gratuité des places aux visiteurs égyptiens.
Seize ans de disette pour l’Espérance
Ce dimanche 17 octobre 2010, il sera pourtant question de tout sauf d’amitié entre les Sang et Or et les Diables rouges. Ces derniers auront un but d’avance à défendre dans un Stade de Radés comble. Ils seront peut-être privés du milieu de terrain international Hossam Ghali et de l'attaquant Oussama Hosni, blessés. Hossam El Badri, l’entraîneur du National du Caire, a toutefois promis de jouer l’attaque. Son club n’a qu’une seule ambition : remporter une septième couronne continentale, record absolu, après un parcours manqué en 2009.
L’Espérance, de son côté, n’a plus remporté la Ligue des champions depuis 1994 et sa dernière finale remonte à 2000. Les Espérantistes espèrent aussi remporter le chèque de 1,5 millions de dollars promis au champion d’Afrique et participer aussi au Mondial des clubs 2010 qui se déroulera aux Emirats arabes unis en décembre prochain.