Delvin, quel sentiment prédomine après une défaite comme celle-là ?
C’est une grosse déception vu ce qu’on a montré et vu les efforts qu’on a fourni Dès le début on savait que cela allait être difficile que ça allait se jouer sur un petit détail et c’est ce qui s’est passé vers la fin. On savait qu’il y avait un coup à jouer. On savait qu’il fallait leur laisser le ballon, les laisser jouer, nous attaquants. Nous, on était bien en place. On savait qu’on allait avoir deux ou trois « occases » pour les contrer. Et c’est ce qui s’est passé. On a eu des « occases ». Par Dennis Oliech en première mi-temps, ma tête en début de match et puis le centre d’Alain Traoré qui frôle le poteau. Cinq minutes après, la chance a choisi son camp et ça a mal tourné pour nous.
Si vous n’encaissez pas le but, vous pensez que vous auriez fini par faire la différence ?
Oui vers la fin du match car eux aussi étaient fatigués. Physiquement, ils n’étaient pas bien. On a essayé de les presser. Quand Alain est entré, il a essayé d’amener de la fraîcheur physique. Mais on sait qu’en Ligue des champions c’est souvent l’expérience qui joue et c’est eux qui ont su faire la différence.
Vous avez senti du respect de leur part sur le terrain ?
Mouais...... Il y a avait du respect. Mais pas beaucoup de nervosité non plus. Le match s’est bien passé.
Quelle place va prendre match dans votre jeune carrière ?
Ce n’est pas le match le plus important vu que ma carrière ne fait que commencer. J’espère en jouer encore plus. Mais c’était un match important quand même, au niveau de mon apprentissage. Je continue d’apprendre et ce sont des matchs comme ça qui vont m’aider à progresser.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance dans le stade ?
L’ambiance était magnifique. Depuis trois ans que je suis à l’AJA, c’est la première fois que je vois un public derrière nous comme ça, nous soutenir jusqu’à la fin du match. C’était vraiment magnifique !
Personnellement, vous pensez avoir répondu aux attentes de votre entraîneur sur ce match ?
Oui le match s’est bien passé. Mais c’était différent par rapport au match contre l’AC Milan. Ils avaient renforcé leur milieu de terrain avec deux « jeunes » comme Lassana Diarra et Sami Khedira. Ils ont essayé de nous presser. C’était un peu difficile. Il a fallu s’accrocher et c’est ce qu’on a essayé de faire. Mais physiquement, vers la fin, j’ai senti que j’avais baissé un peu.
Le danger pour Auxerre, c’était de les regarder jouer et d’être impressionné par les Ronaldo, Benzema, Higuain etc. ?
Non, nous on n’était pas impressionnés. On savait depuis le début que dans le jeu, ils allaient avoir la possession de la balle. C’est ce qui s’est passé. Nous on essayé de jouer notre jeu qui est basé sur les contre-attaques. Mais, comme je le disais, des matchs comme ça, ça se joue sur un petit détail. Vers la fin on était déconcentrés. On s’était focalisés sur la main de Sergio Ramos (Ndr: non sifflée par l’arbitre) et derrière, on l’a payé cash. J’espère que cela va nous faire progresser et aussi nous servir pour la suite du championnat.