Un Brésil détendu face à la Côte d’Ivoire

Les Brésiliens Nilmar et Robinho reconnaissent que leur entrée en matière face à la Corée du Nord s’est faite sous pression. Pour leur prochain match, dimanche contre la Côte d’Ivoire, ils s’attendent à une opposition plus ouverte et excluent tout calcul.

A en croire les Brésiliens Robinho et Nilmar, présents en conférence de presse, aujourd’hui au Randpark Hotel de Johannesburg, leur premier match face à la Corée du Nord (2-1), mardi 15 juin, s’est joué sous pression. Pression d’une entrée en matière dans une compétition « difficile », selon Nilmar. Pression en raison du marquage très serré que les Nord-Coréens ont effectué sur leurs adversaires 90 minutes durant.

Pour leur prochain match face à la Côte d’Ivoire, dimanche, à Johannesburg, les hommes du sélectionneur Dunga s’attendent à une confrontation moins tendue. « Nous sommes en confiance après avoir débuté la Coupe du monde par une victoire. Pour le prochain match, nous devrions être plus relaxés », confie Nilmar. « On n’aura plus l’anxiété et la tension du premier match », renchérit Robinho.

Les Eléphants pour l’histoire

Le joueur de Villareal et celui de Santos regrettent toutefois un football de plus en plus engagé physiquement, dans lequel le marquage est impitoyable. Une difficulté qui s’ajoute à une autre : « Contre nous, les autres équipes jouent souvent le match de leur vie. C’est donc à nous de réussir à nous défaire du marquage », explique Nilmar. Pourtant, les Brésiliens pensent pouvoir profiter de plus d’espaces contre les Eléphants. « Je pense que la Côte d’Ivoire ne va pas fermer le jeu et ne va pas pratiquer un marquage aussi serré que la Corée du Nord », opine Robinho.

Ils ne s’attendent cependant pas à une partie facile face à une sélection dont ils estiment qu’elle ne possède pas encore une « grande tradition », ce qui pourrait justement la motiver : « Ils vont tenter de se qualifier pour écrire une page d’histoire de leur pays. Ce sera donc compliqué », juge Nilmar. Robinho a, de son côté, une idée de la façon dont il faudra s’y prendre : « Le secret est de marquer dans le premier quart d’heure pour profiter d’un jeu plus ouvert. » Et se débarrasser du fameux marquage qui a tant handicapé les quintuples champions du monde face à la Corée du Nord.

Avec ou sans marquage, les Brésiliens n’entendent en tout cas pas recourir au moindre calcul lors de leur deuxième rencontre du groupe G. « On veut toujours gagner, on ne pense pas à faire match nul. Et si le résultat des autres matchs nous est favorable, tant mieux. Mais on ne fait pas de mathématiques, on laisse ça aux journalistes », conclut Nilmar.

Jean Damien Lesay, envoyé spécial à Johannesburg.

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