Quel est votre état d’esprit alors que débute la Coupe du monde ?
L’Algérie est absente depuis 24 ans. Notre dernière participation remonte à 1986, c’est beaucoup. Aujourd’hui nous revenons en force et j’espère qu’on participera à toutes les Coupes du monde dans l’avenir car l’Algérie est un grand pays de football et notre équipe nationale a toujours prouvé qu’elle figurait parmi les plus grandes équipes africaines.
Quels espoirs peuvent nourrir l’équipe d’Algérie et les autres sélections africaines dans ce tournoi ?
Je pense que l’Afrique du Sud a une chance, c’est le pays organisateur et elle possède une bonne équipe. Elle a de bons joueurs et a fait de belles choses lors des matchs de préparation. Carlos Parreira, son entraîneur, a de l’expérience, c’est un grand monsieur. L’Afrique du Sud peut passer le premier tour, elle en a les moyens. Quant à nous, cela, va être difficile. Nos joueurs n’ont pas l’expérience de la Coupe du monde. Je souhaite qu’ils rentrent dans la compétition déterminés, qu’ils jouent avec de la rigueur et de la volonté. Il ne faut pas oublier qu’il y a 34 millions d’Algériens derrière leur équipe nationale.
Dans ce contexte, le premier match contre la Slovénie peut-il être considéré comme un match à ne pas perdre ?
On prête peu d’importance à la Slovénie, mais il ne faut pas oublier qu’elle a sorti la Russie. Lors de leur match contre le Qatar, j’ai vu de bons joueurs. Elle a une bonne attaque, joue bien au ballon et est bien préparée physiquement, alors que tactiquement, elle a du métier. Il faut faire très attention à ce premier match, car si on perd, on va perdre beaucoup sur le plan psychologique. En revanche, un bon résultat nous aiderait psychologiquement pour les autres matchs.