23 juin, stade Balaigos de Vigo. La veille, les Polonais se sont qualifiés. La deuxième place se joue donc entre le Cameroun et l’Italie. Les deux équipes ont bouclé les deux premières journées par des matches nuls. Mais les européens ont un avantage : ils ont marqué un but alors que l’équipe africaine n’en a inscrit aucun !...le Cameroun doit donc gagner pour passer. La rencontre est hachée. L’Italie ouvre le score à la 60ème minute mais une poignée de secondes plus tard, Grégoire Mbida « Arantès » égalise sur une passe de Roger Milla, trentenaire bondissant !...celui que l’on surnomme « le vieux lion » ne se doute pas que douze ans plus tard, il sera toujours présent en phase finale.
Le match se termine sur ce score de 1 à 1 : le Cameroun du (trop) prudent entraîneur français Jean Vincent est éliminé, pour un seul but, par le futur vainqueur du Mondial. C’est le début d’une belle histoire entre les « Lions Indomptables » et la Coupe du Monde.
L’aventure espagnole, l’Algérie n’est pas prête de l’oublier !...malheureuse victime du « match de la honte », comme on l’a surnommé, ce scandaleux Allemagne – Autriche. Comme le Cameroun, les Algériens sont installés dans le nord de l’Espagne. Leur premier match de Coupe du Monde, le 16 juin à Gijon, reste à jamais gravé dans les mémoires : alors qu’on lui promettait l’enfer, l’Algérie terrasse l’ogre allemand 2 à 1. Et des buts magiques que l’on aime revivre encore et encore !... (pages 47-48)
1934 : L'Egypte ouvre le bal
1970 : Le Maroc près de l'exploit
1974 : Le douloureux apprentissage du Zaïre
1978 : Première victoire pour la Tunisie