Les applications mobiles facilitent et changent la vie des mobinautes 2.0. Certes. Seulement, il existe dans tout cet océan d’assistants personnels des virus informatiques qui infectent dangereusement nos appareils. Même si, selon un ingénieur d’Androïd, Adiran Ludwig, « des applications potentiellement dangereuses ont été installées sur moins de 1% des appareils Androïd », il n’en reste pas moins que Google s’engage à augmenter la protection du système d’exploitation, et a annoncé ce jeudi avoir réduit de moitié ces infections sur l’année 2014.
La plateforme Androïd, vulnérable aux virus
Le but est d’assurer au maximum un risque minimum lors de l’utilisation de la plateforme Androïd, longtemps considérée comme particulièrement vulnérable aux virus, et qui s’adresse à 80% des smartphones vendus dans le monde. Google a bel et bien fait chuter de 50% le taux mondial d’applications potentiellement dangereuses et ne compte pas s’arrêter là. Il dit vouloir cette année « être encore plus proactif dans l’examen des applications » selon une source de l’AFP.
Plus d’un milliard de dispositifs sont protégés par les services de sécurité de Google pour Androïd grâce à un meilleur cryptage et de meilleurs outils de détection.
Être avertis du danger par SMS
Dans son rapport en 2014, Google a signalé des mises à jour qui ne cessent de se perfectionner, sur n'importe quelle plate-forme ouverte telle qu’Android. Il y a des interfaces de programmation (APIs) qui fournissent des fonctionnalités valables, pour légitimer (ou non) les applications. Les utilisateurs peuvent être avertis du danger par SMS par exemple et Google Play est également en mesure de contrôler et/ou bloquer l’exploitation potentiellement abusive d’applications dangereuses.
Google redouble d’efforts pour améliorer la protection de ses utilisateurs, mais est-ce suffisant pour taire les reproches de mauvaises pratiques qui lui sont fait par la Commission européenne ? Ainsi, malgré son application à être bienveillant envers ses utilisateurs, le géant internet semble continuer à écraser ses concurrents via des pratiques supposées anti-commerciales.