C’est désormais un grand classique, à chaque événement sportif majeur, des myriades de virus informatiques et autres spams contaminés, s’abattent sur les internautes. Après les JO de Londres et la Coupe d’Europe de football en 2012, c'est au tour du Mondial brésilien de subir les assauts des cybercriminels.
Gare aux invitations frauduleuses dans les courriels
L’un des derniers logiciels espions sévissant actuellement sur la Toile, répond au nom barbare de « Jsc Sport en direct + Brésil Coupe du Monde 2014 HD.rar », un fichier malicieux qui vous propose de suivre gratuitement les retransmissions en direct des matchs. Ce virus sophistiqué est un dangereux vampire de données, qui prend le contrôle à distance de votre machine. Tous vos mots de passe seront dérobés et vendus au marché noir du net et vos comptes bancaires vidés impitoyablement.
Cyber contre-attaque internationale
Mais que fait la cyber-police pour combattre les réseaux mafieux du web ? Selon Loïc Guezo, directeur de la stratégie chez Trend Micro, la société de sécurité informatique et réseau qui a révélé l’existence du nouveau virus, seule une collaboration internationale des services de lutte contre le piratage en ligne permet d’arrêter les coupables.
Les Anonymous attaquent
Par ailleurs, la copie piratée du jeu vidéo « Fifa 2014 » de l’éditeur Electronic Arts diffuse des publicités intempestives pour des sites réservés aux adultes, sur les ordinateurs des internautes imprudents qui l’ont téléchargé. La menace la plus sérieuse émane du groupe de pirates informatiques les Anonymous. « Nous avons un plan d'attaque et cette fois, nous visons les sponsors de la Coupe du monde » prévient dans un message vidéo « Che Commodore » se présentant comme le porte parole des « hacktivistes » du Web. Les pirates revendiquent déjà l’intrusion réussie du ministère des Affaires étrangères brésilien et diffusent sur le net, plusieurs dizaines de courriels confidentiels du gouvernement dénonçant le coût exorbitant de l'organisation du Mondial réalisé, selon eux, au détriment la population.