1. Trois test-matchs positifs
Sans être tout à fait rassurants, les trois joutes amicales de l’été sont au moins encourageantes. Malgré une défaite à Twickenham contre de féroces Anglais (19-14), le XV de France s’est ensuite imposé sur ces mêmes adversaires (25-20), ainsi que face à l’Ecosse (19-16) au stade de France. Trois répétitions qui ont surtout permis de dégager une ossature.
2. Un premier adversaire à la portée du XV de France
Tous les observateurs s’entendent sur ce point, il est primordial de bien rentrer dans la compétition. Et sur le papier, la France n’a rien à craindre de son premier adversaire, l’Italie, qu’elle croisera pour la première fois en Coupe du monde. A l’exception de trois mauvais coups retentissants, en 1997, 2011 et 2013, les rencontres entre ces deux équipes, 36 depuis 1937, tournent le plus souvent à l’avantage des Bleus : 33 victoires à 3. Leur dernière confrontation il y a six mois à Rome, s’est soldée par un expéditif 29-0 en faveur des Français.
3. L’Italie orpheline de Sergio Parisse
Certes, la France devra se passer d’un des hommes clé du dispositif de Philippe Saint-André : Wesley Fofana. Le Clermontois touché aux ischio-jambiers le 5 septembre, n’est pas suffisamment remis et sera remplacé face à l’Italie par un quasi débutant, Alexandre Dumoulin qui n’affiche que quatre sélections au bilan mitigé. Mais la Squadra Azzura enregistre elle un forfait autrement plus ennuyeux, puisqu’il s’agit de Sergio Parisse, de loin son meilleur joueur et capitaine.
4. Le moral italien au plus bas
En plus du fâcheux forfait de Parisse, les Italiens bénéficient d’un capital confiance encore plus faible que celui des Français. Un moral creusé par leurs cinq défaites lors de leurs cinq dernières sorties, dont un sévère 48-7 sur le terrain de l’Ecosse le 29 août.
5. Un bilan séduisant en Coupe du monde
Le patron du XV de France Philippe Saint-André en est convaincu, son équipe fera une belle Coupe du monde. Le sélectionneur tricolore appuie sa conviction sur la tendance française à se transcender lors de la grand-messe internationale. En sept éditions depuis 1987, la France s’est hissée à six reprises en demi-finale et trois fois en finale.
6. Un groupe pas très relevé
En phase de groupe, les coéquipiers du capitaine Thierry Dusautoir livreront un duel à distance avec l’Irlande. Avant ce match décisif pour la première place de la poule D le 11 octobre prochain à Cardiff, ils affronteront l’Italie, puis la modeste Roumanie suivie du Canada. Malheur au deuxième qui croisera en quart de finale la route des ultras favoris All Blacks.
7. Saint-André veut partir en beauté
Saint-André quittera son poste à l’issue de la compétition. Il sera alors remplacé par l'emblématique entraîneur du Stade Toulousain Guy Novès. L’ancienne gloire du rugby français aborde le tournoi avec le pire bilan pour un sélectionneur tricolore, 17 victoires, 2 nuls et 21 revers en quatre ans, soit seulement 42,5 % de succès sous son mandat, et aura à cœur de réussir sa sortie. Une motivation toujours bonne à prendre.