Si les Spurs ont longtemps ramé durant la saison régulière avant de trouver le souffle en mars, Tony Parker, 32 ans, sera encore une fois le fer de lance du basket français outre-Atlantique. Avec ses quatre titres NBA, le voilà prêt à relever un nouveau défi alors qu’il a été cette saison très handicapé par les blessures notamment aux ischio-jambiers. Il a manqué 14 matches entre décembre et janvier. De retour en forme, TP affichait de bonnes statistiques en mars avec 18.8 points de moyenne, 5,3 passes et 55,5 % au tir. « C'était une saison un peu difficile pour moi comme pour l'équipe, mais je crois en nos chances », déclare le quadruple champion. Avec 14 saisons dans les jambes, Tony Parker n’est pas encore rassasié et pourrait bien s’offrir une nouvelle bague d’affilée.
Un nouveau titre pour Boris Diaw ?
Tout comme son coéquipier Boris Diaw, 33 ans, qui a connu une saison compliquée. Il a fallu attendre février pour retrouver le Diaw de la saison 2013-14 dont Gregg Popovich avait loué la polyvalence et l'intelligence de jeu. « Mon début de saison n'a pas été flamboyant, l'enchaînement Coupe du monde/NBA est dur, la coupure du All Star Break (mi-février) m'a fait du bien », explique l'ailier des Spurs. Durant la saison régulière, il a affiché 8,7 points, 4,3 rebonds, 2,9 passes et 24,5 min par match.
Comme ses deux compatriotes précédemment cités, Nicolas Batum (Portland) a fait une première partie de saison décevante. Pour la première fois depuis ses débuts en NBA, il est passé sous les 10 points de moyenne (9,4 points, 5,9 rebonds, 4,8 passes et 33,5 min par match). Il n'a pas été épargné par les pépins physiques, mais les Trail Blazers peuvent surprendre et aller loin en plays-off. « Cette saison, le but n'est pas d'être en play-offs, c'est de réussir quelque chose durant ces play-offs », lâche-t-il. Portland, sacré champion NBA en 1977, est 4eme de la conférence Ouest.
Joakim Noah atout du côté de Chicago
Pertubé par une opération au genou gauche durant l’intersaison, Joakim Noah (Chicago, 7,2 points, 9,6 rebonds, 4,7 passes et 30,6 min par match) avait porté seul les Bulls jusqu'en play-offs la saison dernière. Cette année, l'arrivée de Pau Gasol et le retour de blessure de Derrick Rose l'ont soulagé d'un poids énorme, mais « Jo », 30 ans, est capable du meilleur comme du pire du jour au lendemain. Pour sa 8e saison en NBA, il reste tout de même un atout du côté de Chicago.
Kevin Séraphin (Washington, 6,6 points, 3,6 rebonds, 0,7 passes et 15,6 min par match) va découvrir à 25 ans l'ambiance si particulière de la phase finale. Lors de la saison régulière, il a réussi à obtenir un temps de jeu plus régulier.
Enfin, Alexis Ajinça (Nouvelle-Orléans, 6,5 points, 4,6 rebonds, 0,7 passe et 14,1 min par match) aura fort à faire durant ces play-offs. En fin de contrat et souvent remplaçant d’Antony Davis, un des meilleurs joueur de la Ligue, Ajinça a hérité de l'adversaire le plus difficile : Golden State, premier la conférence Ouest qui a battu tout le monde, ou presque, lors des six derniers mois. Malgré un temps de jeu limité, il a tout à prouver pour rester sur les parquets de NBA.