Mondial 2014 : la Belgique défiera l’Argentine en quarts

L’équipe de Belgique défiera celle de l’Argentine en quarts de finale de la Coupe du monde 2014 de football, le 5 juillet à Brasilia. Les Belges ont dû batailler jusqu’en prolongation pour battre 2-1 la sélection des Etats-Unis, en huitièmes de finale du Mondial 2014.

De notre envoyé spécial à Salvador de Bahia,

L’équipe de Belgique disputera les quarts de finale d’une Coupe du monde de football pour la deuxième fois de son histoire, après 1986. Les Belges sont allés chercher cette qualification lors d’un huitième de finale épique, ce 1er juillet 2014 à Salvador de Bahia, face à une vaillante sélection des Etats-Unis.

Domination stérile de la Belgique

Les Belges entament ce match avec leur capitaine Vincent Kompany (dont la participation était incertaine) en défense centrale et le jeune Divock Origi à la pointe de l’attaque.

Dès la 40e seconde de jeu, l’avant-centre d’origine kényane se signale avec un tir croisé qui ne trompe pas la vigilance du gardien de but adverse, Tim Howard. Les Américains répondent à la 21e minute avec une frappe de l’attaquant Clint Dempsey captée par le portier belge Thibaut Courtois. A la 33e, c’est le milieu Jermaine Jones qui tape à côté. Le « Team USA » procède par contres.

Mais les « Diables rouges » dominent globalement cette première période. A la 23e minute, le milieu Kevin De Bruyne gâche une contre-attaque très avantageuse avec un crochet superflu, puis un tir pas cadré. L’attaquant Eden Hazard, lui, trouve les gants de Howard (28e) mais il y avait sans doute mieux à faire que de tenter sa chance de loin. Enfin, De Bruyne reprend instantanément un ballon donné par Origi, à l’origine d’un contre (45e+1).

Le temps qui passe joue en faveur des Belges. Ces derniers sont (théoriquement) en meilleure forme puisqu’ils ont beaucoup moins voyagé que les Américains durant le premier tour de cette Coupe du monde au Brésil.

Tim Howard retarde l’échéance

Les « Diables rouges » manquent pourtant de lucidité dans le dernier geste, à l’image de ce centre plongeant qu’Origi ne parvient pas à reprendre (54e). L’attaquant de Lille (France) joue ensuite de malchance quand son coup de tête s’achève avec un ballon qui rebondit sur le sommet de la barre transversale de la cage adverse (56e). Origi sert ensuite Dries Mertens au premier poteau, lequel pousse la balle d'une talonnade qui frôle la cage de Tim Howard (60e).

Les Européens font le siège du but américain sans trouver la solution. Les États-Uniens, de plus en plus acculés, voient un tir d’Axel Witsel passer de peu à côté (69e). Dempsey parvient tout juste à inquiéter un peu Courtois avec des frappes lointaines (71e, 74e). Mais c’est Tim Howard qui est le gardien le plus en vue, multipliant les sauvetages, sur un tir croisé de Kevin Mirallas (76e), sur un coup de butoir d’Hazard (80e) ou un centre-tir du numéro 10 (90e), sur un « missile » d’Origi (85e) et une reprise maladroite de Kompany (90e).

Romelu Lukaku fait la différence

Pour achever des Américains au supplice, le sélectionneur Marc Wilmots fait entrer le très athlétique Romelu Lukaku à la place d’Origi (91e) durant la prolongation. Il faut une minute à l’attaquant d’origine congolaise pour faire la différence sur le côté droit, déborder et permettre à De Bruyne d’enfin battre Howard avec un tir croisé : 1-0 (93e).

Lukaku (101e), puis Mirallas (104e) veulent enfoncer le clou mais Howard résiste encore un peu. Il ne peut rien en revanche sur une frappe de Lukaku (105e). Le joueur d’Everton (Angleterre) laisse éclater sa joie et vient embrasser une caméra de télévision qui diffuse le match.

Les Belges se voient déjà en quarts de finale face à l’Argentine, le 5 juillet à Brasilia. Grosse erreur avec un Julian Green, à peine entré en jeu, qui réduit le score d’une reprise de volée (2-1, 107e). Jones n’est pas loin d’égaliser dans la foulée (108e). Cette prolongation s’emballe. Une combinaison audacieuse sur coup franc permet à Dempsey de se présenter face à Courtois qui remporte le duel (113e). Malgré un courage énorme, l’équipe dirigée par Jürgen Klinsmann quitte cette Coupe du monde 2014 la tête haute.

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